Saison 21-22

Le Théâtre français de Toronto et le Théâtre du Nouvel Ontario présentent

Le Club des éphémères

Distribution

Esther Beauchemin, Hélène Dallaire, Marie-Hélène Fontaine, Geneviève Langlois, Diane Losier

Équipe de création

Texte Alain Doom
Mise en scène Dillon Orr
Conseiller dramaturgique Joël Beddows
Scénographie Marie-Pierre Proulx
Costumes Mélanie McNeill
Éclairages et direction technique Michael Brunet
Environnement sonore Daniel Bédard
Assistance à la mise en scène et Régie Jeff Soucy
Adjointe à la régie Céline Lepage
Direction de production Natalie Gisele et Christina Leblanc-McHenry
Direction technique Ivan Pitre
Perruques Alice Norton
Cheffe d’atelier (costumes) Farnoosh Talebpour
Chef d’atelier (scénographie) Chris Shelswell
Stagiaire à la scénographie Gabrielle Noël de Tilly
Stagiaire à la mise en scène Simon Paquette
Assistante à la scénographie Juliette Tardit Wagner
Surtitres Nina Okens (traduction) et Natalie Gisele (manipulation)

TfT
Théâtre du Nouvel Ontario
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Synopsis

Cinq résidentes d’un foyer de l’âge d’or participent à un documentaire sur les éphémères, ces vilaines nuées de shadflies du lac Nipissing qui chaque été s’abattent sur North Bay. Elles s’y prêtent de mauvais gré, car ce dont elles meurent d’envie de parler plutôt, c’est des quintuplées Dionne. En jouant le jeu pour la caméra, les dames se racontent et finissent par révéler un sombre pan de leur passé. Avec tendresse et mordant, cette comédie dramatique nous apprend que la vie est… éphémère.

AVERTISSEMENT : Cette pièce aborde des thèmes tels que l’abus émotionnel et sexuel.

Mot de la directrice artistique

Karine Ricard

Karine Ricard

Le Club des éphémères d’Alain Doom est l’aboutissement de plusieurs années de travail ainsi qu’une résidence d’écriture dirigée par Joël Beddows en tant que conseillé dramaturgique. Cette co-production entre le Théâtre du Nouvel Ontario à Sudbury et le TfT regroupe des créateurs et créatrices d’un talent inouï et reflète l’intention d’une collaboration robuste et prolifique entre les deux compagnies. Initialement programmée en avril 2020, cette pièce à la fois drôle, violente et humaine dont les thèmes juxtaposent solitude, vieillissement et mémoire collective est d’autant plus pertinente aujourd’hui, alors que le voile est levé sur notre rapport aux ainés et plus précisément sur ceux qui vivent dans l’isolement. C’est avec une immense joie que nous vous présentons enfin cette pièce habilement dirigée par Dillon Orr et dans une distribution sans pareil.

Bon spectacle !

Mot du metteur en scène

Dillon Orr

Dillon Orr

Ne pas sortir de la loge du pied droit ? Ne jamais chercher le regard du public de l’autre côté du rideau. Se maquiller avec une patte de lapin. Ne pas tricoter dans les coulisses.

Au théâtre, on est extrêmement superstitieux. Ce sont des vestiges importants de la riche histoire des arts vivants, qui nous rappellent qu’en créant sur scène, nous participons à l’une des plus vieilles traditions humaines.

L'embargo sur le sifflement au théâtre a commencé lorsque les postes de machinistes de scène étaient occupés par des marins qui travaillaient au noir et qui utilisaient des sifflements codés pour communiquer ; un sifflement intempestif pouvait donc vous faire tomber un morceau de décor sur la tête. Les vraies plantes sont interdites sur scène, les vrais bijoux nuisent à la conception des lumières, sans oublier les costumes verts, qui sont absolument proscrits. 

Peut-être aussi que le théâtre partage son étrangeté et son mystérieux avec l’occultisme pour nous rappeler qu’il est, en effet, une forme de sorcellerie.

Avouons-le. La frontière entre le théâtre et la magie est floue.

Le manuel d’instructions, La Divulgation de la sorcellerie, où les agissements indécents des sorcières et de ceux qui font commerce de sorcellerie sont révélés au grand jour, en seize livres de Reginald Scot (1584), précise justement qu’au théâtre, les comédiennes et les illusionnistes sont plutôt des interprètes, et non des sorcières. 

Quoique, une partie de l'arme d'une sorcière est évidemment sa capacité à créer du bon théâtre… 

Si la scène est un miroir tendu à la société et que les miroirs sont des objets des plus magiques, peut-être que nous devrons songer à écouter les sorcières et à croire aux superstitions, qui eux, adhèrent jusqu’aux plus petit des voiles entre le monde du surréel : le rideau de scène.

Connaissez-vous Le Malleus Maleficarum ? Non ? Bizarre. C’est un traité religieux publié à Strasbourg en 1486 ou 1487. Le Malleus Malficarum accuse même les sorcières d’avoir le pouvoir de voler l’organe masculin de son corps. Il continue en donnant des récits de sorcières commentant ces crimes. Je dis cela, mais je dis rien.

Bienvenue au Club des éphémères.

Biographies

Texte

Alain Doom

Alain Doom

Alain Doom est un comédien et un auteur dramatique, ainsi que le directeur sortant du Programme de théâtre de l’Université Laurentienne. Son premier texte, Un neurinome sur une balançoire (Théâtre du Nouvel-Ontario), a été créé à l’automne 2015 dans une mise en scène de Joël Beddows. Ce monologue, prix Émergence de l’AAOF et finaliste au Prix Trillium 2016, a été présenté à Ottawa (ZT), Montréal (Licorne), Sudbury (TNO) et Toronto (TfT). Son deuxième texte, Un quai entre deux mondes, finaliste au Prix Trillium 2019, a lui été présenté en lecture au Théâtre du Nouvel-Ontario (Salon du livre de Sudbury), aux Zones Théâtrales du CNA et à l’Alliance française de Toronto, fruit d’une première collaboration entre le Théâtre la Tangente et le TfT. Sa troisième pièce de théâtre, Le Club des Éphémères, fût produite au printemps 2020, au TNO, avant d’être abruptement annulée en raison de la pandémie. Les pièces de théâtre d’Alain Doom sont toutes publiées aux Éditions Prise de parole. Comédien prolifique aux nombreuses récompenses, Alain Doom s’est également illustré dans Frères d’hiver de Michel Ouellette au Théâtre la Catapulte (mise en scène de Joël Beddows), dans l’École des Femmes de Molière au TfT (mise en scène de Diana Leblanc) et dans Du pépin à la Fissure de Patrice Desbiens au Théâtre du Nouvel-Ontario (mise en scène d' André Perrier).

Mise en scène

Dillon Orr

Dillon Orr

Originaire de la région du Détroit, Dillon Orr est un metteur en scène franco-ontarien. Il est diplômé du Département de théâtre de l’Université d’Ottawa et de l’École nationale de théâtre du Canada. Fortement intéressé par le développement et la production de nouvelles dramaturgies, Dillon est récipiendaire des prix Paulette-Gagnon (2016) et National d’excellence RBC (2019), décernés par la Fondation pour l’avancement du théâtre francophone au Canada, ainsi que le Prix Pauline McGibbon Award (2021) du Conseil des arts de l’Ontario. Son théâtre et ses prises de paroles, empreintes de passion parfois grinçantes, sont vectorisés par l’humour et l’accessibilité, dans un esprit de divertissement populaire, représentant ainsi son unicité et sa soif de représentativité dans un théâtre intrinsèquement franco-ontarien. Parmi ses nombreuses créations, notons Le club des éphémères (Théâtre du Nouvel-Ontario, Théâtre français de Toronto), Ceci n’est pas une lettre d’adieu… (Théâtre Catapulte), Toutou (Vox Théâtre), Jeff Koons (Théâtre du Trillium, Centre Phi) et Vaches, The Musical (Créations In Vivo).

La Distribution

Esther Beauchemin

Esther Beauchemin

(Interprétation—Cécile)

Originaire de Montréal, Esther cofonde le Théâtre à l’Ouvrage en 1978 et y travaille pendant cinq ans. Après un baccalauréat en Arts plastiques à l’UQAM, elle s’installe à Ottawa en 1988, et joue pour les principaux théâtres de la région, mais surtout pour La Vieille 17 (La machine à beauté, Le Nez, Mentire). Puis, elle s’essaie à l’écriture et crée Maïta, La Meute, Terre d’accueil, et Quand la mer..., toutes montées et publiées.

Présentée pendant près de dix ans au Québec, au Canada et au Mexique dans ses versions française, anglaise et espagnole – Maïta s’est mérité le Prix du Salon du livre de Toronto 2002.

En 2016 et en 2019, elle remontait sur les planches pour jouer dans le spectacle jeune public Et voilà encore un beau dimanche de passé!

Esther est directrice artistique du Théâtre de la Vieille 17 depuis septembre 2006.

Hélène Dallaire

Hélène Dallaire

(Interprétation—Annette)

Hélène Dallaire est enseignante de théâtre à la retraite, metteure en scène, comédienne, auteure, animatrice d’ateliers et jusqu’à récemment, chargée de cours au Programme de théâtre de l’Université Laurentienne. Engagée dans la poursuite de l’excellence en théâtre au niveau scolaire et communautaire, elle est active dans le milieu théâtral de Sudbury depuis 1986.

Au Théâtre du Nouvel-Ontario, elle a signé la mise en scène de plus d’une quinzaine de spectacles, dont Le malade imaginaire, Don Quichotte, Le Dîner de cons, Huit femmes, Bonbons assortis, Silence en coulisse, Thérèse et Pierrette à l’école des Saints-Anges et As is (tel quel). Plusieurs se souviennent de ses productions étudiantes avec la troupe Les Draveurs de l’École secondaire Macdonald-Cartier.

Comme comédienne, elle a joué dans les téléséries Météo+, Les Bleus de Ramville ainsi que dans Amélie et compagnie et au cinéma dans Pour vivre ici de Bernard Émond et dans Noël en boîte de Jocelyn Forgues.

On lui a attribué le prix Michael Spence de Theatre Ontario pour ses réalisations dans le domaine théâtral. Elle a aussi reçu deux prix d’excellence de Théâtre Action et le prix Hélène Gravel. On lui a décerné le prix de leadership communautaire Marcel-Lanoue ainsi que le prix de l’artiste franco-ontarienne aux 26e Jeux franco-ontariens. Elle a aussi reçu le prestigieux Mérite franco-ontarien pour l’excellence dans l’enseignement, décerné par l’AEFO.

Hélène a étudié le théâtre à l’Université d’Ottawa et à l’Université du Québec à Montréal.

Marie-Hélène Fontaine

Marie-Hélène Fontaine

(Interprétation—Émilie)

Comédienne chevronnée établie à Toronto depuis trente ans, Marie-Hélène a figuré dans de nombreuses productions, dont Plan B au Tarragon Theatre, spectacle pour lequel elle a été mise en nomination pour un Prix Dora, et La Passagère, une création du Théâtre La Tangente. On a également vu Marie-Hélène au Théâtre français de Toronto dans Le Collier d’Hélène, qui a été en lice aux Dora, ainsi que dans Le Mariage forcé et La Critique de L’École des femmes, Le Faucon, Le Gars de Québec, Eddy, Bonbons assortis, À toi, pour toujours, ta Marie-Lou et Albertine en cinq temps. Marie-Hélène a aussi joué dans la version anglaise de Bonbons assortis, Assorted Candies, dirigée par Diana Leblanc, avec Viola Léger. À la télévision, elle a joué dans la série Adrienne Clarkson presents sur les ondes de CBC, Top Cops pour Alliance et Les Belles-soeurs à TVOntario. Elle a également joué le rôle de Gratienne Desrosiers dans Météo+ pour TFO et a tourné dans le film I am yours réalisé par Leonard Farlinger où elle joue le rôle de la mère. Marie-Hélène est aussi artiste visuelle.

Geneviève Langlois

Geneviève Langlois

(Interprétation—Yvonne)

Geneviève est originaire de Montréal, où elle a été diplômée de l’option théâtre de St-Hyacinthe en 1986.

Au Théâtre français de Toronto, elle a joué dans L’invitation au Château, Les précieuses ridicules, Tartuffe, La critique de l’école des femmes, Feu de la mère Madame et Portrait chinois d’une imposteure. On a aussi pu la voir dans Tout comme elle (Brigitte Haentjens, Sibyllines), Orange mécanique (Tandem, Montréal), Serpent Kills (Crow’s Theatre), Dali (Crow’s Theatre), Flowers (Grand théâtre), Fou (Michael Kennard et John Turner), La Cantatrice Chauve de Ionesco, dirigé par Chanda Legroulx, et, tout dernièrement, dans Flush de Marie-Claire Marcotte.

À la télévision, on a pu la voir dans Les filles de Caleb, L’Or du temps, La femme Nikita, Side Effects, Le monde de Charlotte, Virginie, Lobby, Unité 9, Kung fu, Jean Duceppe, Brimstone, La courte échelle et Friday the 13th.

Geneviève fait aussi partie de la nouvelle série Eaux Turbulentes, réalisée par Lyne Charlebois, diffusée à Radio-Canada en avril 2020.

Diane Losier

Diane Losier

(Interprétation—Marie)

Depuis près de 35 ans, Diane est une animatrice ainsi qu’une comédienne sur scène et à la télévision.

Au théâtre, elle a campé une trentaine de rôles, entre autres dans Visage de feu, Les muses orphelines, Valentine et la comédie musicale Louis Mailloux.

En automne 2019, elle signait sa première mise en scène au Théâtre populaire d’Acadie, de l’intrigue policière Huit femmes de Robert Thomas. Pendant la dernière année, elle était Glenda Thibodeau, la narratrice de l’opéra rock Viens avec moi des Hôtesses d’Hilaire.

Au cinéma, elle est de la distribution du film Camion, Exils et Pour mieux t’aimer qui est toujours en salle. Au petit écran, elle a joué dans une dizaine de téléséries, dont : Le Siège, Le Clan et Samuel et la mer et Newbies sur TV5 Unis.

C’est sa première collaboration avec Le Théâtre du Nouvel-Ontario et le Théâtre français de Toronto.

Équipe artistique

Joël Beddows

Joël Beddows

Conseils dramaturgiques

Metteur en scène, conseiller dramaturgique et directeur artistique, Joël Beddows propose depuis deux décennies des expériences artistiques où se conjuguent symbolisme, poésie et commentaire social. Que ce soit dans le champ de la création, du répertoire ou du théâtre jeune public, chaque projet est un laboratoire où il cherche à remettre en question les repères et les clichés de notre existence contemporaine, tant réels qu’esthétiques, tant historiques que mémoriels. En témoignent des mises en scène telles Happy Days de Samuel Beckett (2010), Frères d’hiver de Michel Ouellette (2011), East of Berlin de Hannah Moscovitch (2012), À tu et à moi de Sarah Migneron (2013), Visage de feu de Marius von Mayenburg (2013), Avant l’archipel d’Emily Pearlman (2015), Dom Juan de Molière (2016), Le Dire de Di de Michel Ouellette (2017) et Le Menteur de Corneille (2017), Exercice de l’oubli d’Emma Haché (2019) et Solstice d’hiver de Roland Schimmelpfennig (2022).

Marie-Pierre Proulx

(Scénographie)

Originaire de Hearst, Marie-Pierre Proulx est une artiste touche-à-tout qui œuvre principalement à titre de scénographe et d’auteure. Elle conçoit des scénographies pour diverses compagnies franco-ontariennes dont Ceci n’est pas une lettre d’Adieu (Théâtre la Catapulte), Vie et mort d’un char boiteux (Créations In Vivo), Le Gars qui voulait se faire Phénix (Théâtre du Trillium/La Bibitte poétique), Cinéma (Théâtre la Catapulte/Théâtre Belvédère) et Jack (TNO), dont elle signe également le texte. En 2018, Marie-Pierre est récipiendaire du Prix Professionnel Jeanne Sabourin de Théâtre Action pour Jack et en 2015, elle reçoit le prix national RBC pour un artiste émergeant de la FATFC. Après un parcours à titre de chargée de projets et adjointe aux directions au Théâtre de la Vieille 17, Marie-Pierre s’est installée à Sudbury en 2017, pour joindre l’équipe du TNO à titre de directrice artistique.

Melanie McNeill

(Costumes)

Melanie est une scénographe et costumière à Toronto qui a beaucoup travaillé avec le Théâtre français de Toronto, Eldritch Theatre et Videocabaret, entre autres. Elle est aussi Directrice artistique pour Échappe-toi si tu peux, sur UnisTV. Melanie a reçu 3 prix Dora (plus 7 autres nominations), un Prix Rideau, et une nomination au Prix d’excellence artistique 2015. Melanie est diplômée de la Ryerson Theatre School et est membre de Associated Designers of Canada.

Michael Brunet

(Éclairages et Direction technique)

Michael Brunet est un homme de théâtre avec plus de 30 ans d’expérience autant sur les planches que dans les coulisses. Comédien de formation, il se fait connaître dans l’Outaouais surtout comme éclairagiste dans les années quatre-vingt-dix avec ses conceptions innovatrices pour le Centre national des arts, le Théâtre de la Vieille 17, le Théâtre du Trillium, Vox Théâtre, et autres compagnies locales de l’époque. Il fait le tour du monde en tant que marionnettiste avec le Théâtre de la Dame de Coeur (TDC) et le Cirque du Soleil, ainsi qu’éclairagiste (Go-On Productions et TDC), avant de s’installer à Toronto pour y poursuivre une carrière d’acteur à la télévision et au cinéma. Pour le TNO, M. Brunet a signé les éclairages pour Jack (2018) et L’Homme effacé (1997). Au TfT, il a éclairé Les Zinspirés 3D (2014), Les Zinspirés 5 sur 5 (2016), Dom Juan (2017) et Exercice de l’oubli (2019).

Dan Bédard

(Conception sonore)

Daniel Bédard danse avec le TNO depuis 1983, lors de sa création du paysage sonore pour Au Pays de Ti-Jean. Depuis, il a vécu plusieurs collaborations avec eux, tels Univers, Du pépin à la fissure (lauréats du Masque de la production franco-canadienne en 2003 et 2001 respectivement) et Parmi les éclats en mars 2018. Il a aussi eu le grand plaisir de pondre des projets avec plusieurs poètes, tels que Robert Dickson—la cuisine de la poésie présente (Prise de Parole 1985) et Michel Dallaire—le pays intime (Prise de Parole et SRC) qui fût lauréat du Trille Or—catégorie meilleur album : poésie, 2001).

Remerciements

Lynn Boissonnault, Denis Constantineau et le Centre de santé communautaire du Grand Sudbury, Collège Boréal, Théâtre Action, les comédiennes ayant participé aux étapes de développement du texte : Lina Blais, Diana Leblanc, Louise Naubert, Carline Zamar et Jocelyne Zucco, Vincent Kolcz et Kevin Steeper de Production Canada et Louis Tanguay

En images

Le Club des éphémères
Le Club des éphémères
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Denys Tremblay