Saison 21-22

Une création du Groupe de La Veillée / Théâtre Prospero en coproduction avec le Théâtre français de Toronto

Solstice d’hiver

Distribution

Marcelo ArroyoCatherine De Léan, Gregory Hlady, Benoit Mauffette et Louise Naubert

Équipe de création

Une pièce de : Roland Schimmelpfennig
Traduite par Camille Luscher et Claire Stavaux
Mise en scène : Joël Beddows
Dramaturgie : Joël Beddows et William Durbau
Assistance à la mise en scène : Alexandra Ghezzi
Scénographie et accessoires : Cédric Delorme-Bouchard
Costumes : Beatriz Aravelo
Éclairage : Chantal Labonté
Conception sonore : Nick Di Gaetano
Projections : Guillaume Saindon
Régie : Ariane Brière
Direction technique et régie (en tournée) : Valérie Bourque
Technicien (en tournée) : Samuel Côté
Surtitres : Nina Okens (traduction) et Jeff Soucy (manipulation)

Durée : 1 h 40 sans entracte

TfT
Théâtre Prospero
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Résumé de la pièce

Un appartement nouveau bourgeois. C’est la plus longue nuit de l’année. Les mélodies de Bach et de Chopin comme ritournelles récurrentes. Sous le même toit, un couple un peu usé, leur enfant unique et la mère de la jeune femme. Les dynamiques interpersonnelles, déjà tendues, se complexifient quand un inconnu apparaît sur le pas de la porte à l’approche de Noël. L’encombrant invité aux origines obscures éveille à la fois soupçons, fantasmes et délires paranoïaques.

Simultanément, arrive Konrad, l’ami artiste-peintre, fin observateur de cette chute en enfer, aussi le sien. Dans cette famille emblématique d’un Occident plus confortable que soucieux d’assurer sa continuité, la déchéance des personnages est aussi celle d’une société et de l’art qui n’a plus de sens pour des gens qui préfèrent le mythe rassurant à l’histoire ; la consommation à la réflexion ; la fiction à la réalité.

Pour nommer le mal qui nous guette, Roland Schimmelpfennig défait et met à nu les mécanismes d’un néo-fasciste étrangement actuel. Dans Solstice d’hiver, celui-ci s’immisce en douce dans une société bien- pensante, parmi des « gens bien » et cultivés qui ne semblent pas prêts à reconnaître sa possible résurgence.

Mot de la directrice artistique

Karine Ricard

Karine Ricard

Avant mon arrivée au TfT, mon prédécesseur Joël Beddows et son homologue au Groupe de La Veillée, Carmen Jolin, ont eu l’idée de tisser des liens artistiques entre les deux métropoles, Toronto et Montréal.

Aujourd’hui, ces deux créateurs hors pairs nous passent le flambeau et c’est à nous, la nouvelle génération, de poursuivre ses échanges. Quand je pense à l’avenir du théâtre dans un monde dominé par le numérique, je constate plus que jamais qu’il est nécessaire de se serrer les coudes entre compagnies de théâtre et de collaborer. Quand je pense à tout ce qu’il nous reste à apprendre les uns des autres pour encourager la tolérance et pour s’enrichir des cultures qui nous entourent, je me rends compte qu’il n’y a pas de meilleur chemin pour parvenir à ces fins que l’échange d’idées et le croisement de visions uniques. C’est là pour moi que réside le futur de notre art, le cœur de nos actions à venir.

C’est donc avec grand plaisirs que nous vous offrons le fruit de cette collaboration, une toute nouvelle production de Solstice d’hiver, spectacle inédit à Toronto. Cette pièce signée Roland Schimmelpfennig est une comédie grinçante tissée sur un drame humain et mise en scène par mon prédécesseur, Joël Beddows.

Bon spectacle !

Mot du metteur en scène

Joël Beddows

Joël Beddows

Cette production de Solstice d’hiver a été développée durant quatre ans, une période d’incubation inhabituellement longue. Les laboratoires ont eu lieu pendant les trop brefs moments d’ouverture au cours de la pandémie. Ont suivi des répétitions, interrompues par un autre confinement; suivi du retard de la première montréalaise; suivi de l’annulation de cette série de représentations. Et, le jour même de cette annonce démoralisante, monsieur Ford annonce l’ouverture des salles à Toronto.

Et tout ça, ce trajet avec cet aboutissement quasi miraculeux, pourquoi?

Je ne crois pas au hasard. Cette œuvre devait prendre l’affiche pour une raison.

Possiblement parce que cette pièce raconte comment des gens de bonne foi peuvent faire des erreurs, et qu’ils peuvent aussi se rattraper. Elle relate comment un couple peut passer un moment difficile, et que l’amour peut les sauver. Elle nous rappelle que le mal se présente d’abord comme banal, mais, si nous sommes vaillants, il ne peut s’installer chez nous ou en nous. En fin de compte, cette production de Solstice d’hiver est une lumière forte, celle du matin qui suit la plus longue nuit de l’année.

Le théâtre, notre théâtre, c’est ça : un lieu lumineux de rassemblement et de révélation. Même cette pandémie n’a pu stopper ça. La preuve : vous êtes là!

Bon spectacle.

Équipe de création

L’auteur

Roland Schimmelpfennig

Roland Schimmelpfennig

Né en 1967 à Göttingen (Allemagne), Roland Schimmelpfennig travaille tout d’abord comme journaliste à Istanbul, avant de commencer des études de mise en scène à l’école Otto-Falckenberg de Munich, en 1990. Ses études achevées, il devient assistant à la mise en scène puis participe à la direction artistique aux Kammerspielen de Munich. Il voit ses premières pièces récompensées par de nombreux prix dramatiques, tels que le prix Else Lasker-Schüler pour Poisson pour poisson (Fisch um Fisch), en 1997, le prix Nestroy du meilleur espoir, avec Push Up, en 2002, et celui de la meilleure pièce pour Visite au père (Besuch bei dem Vater), en 2009. Le dragon d’or (Der goldene Drache) est élue pièce de l’année, en 2010, par la revue Theater Heute. Schimmelpfennig a œuvré comme dramaturge et conseiller artistique à la Schaubühne de Berlin, sous la direction de Thomas Ostermeier. Il est l’un des auteurs contemporains les plus joués en Europe et les plus productifs. Ses pièces de théâtre et radiophoniques ont été présentées avec beaucoup de succès dans plus de 40 pays du monde, du Burgtheater de Vienne au Théâtre national de Tokyo.

Metteur en scène

Joël Beddows

Joël Beddows

Metteur en scène et conseiller dramaturgique, Joël Beddows propose depuis deux décennies des expériences artistiques où se conjuguent symbolisme, poésie et commentaire social. Que ce soit dans le champ de la création, du répertoire ou du théâtre jeune public, il cherche à remettre en question les repères et les clichés de l’existence contemporaine, réels comme esthétiques. Au cours de son mandat en tant que directeur artistique du Théâtre la Catapulte (1998-2010), il s’affirme en tant que voix singulière de la création en théâtre. Dès 2007, il signe des mises en scène pour diverses compagnies francophones et anglophones au Canada et à l’étranger. Directeur artistique du Théâtre français de Toronto de 2016 à 2021, il se consacre à l’exploration des œuvres de Molière, Corneille et Marivaux tout en ouvrant la compagnie à la tournée internationale et aux écritures contemporaines. Joël Beddows est aussi membre fondateur des Transfrontaliers, un groupe de travail qui encourage la circulation internationale des théâtres francophones selon l’axe nord-sud. Le théâtre Prospero a accueilli, notamment, sa mise en scène Le Dire de Di de Michel Ouellette en 2018. Il est, de plus, professeur au sein du nouveau programme de conservatoire de jeu offert par le Département de théâtre de l’Université d’Ottawa, dont il est l’un des principaux architectes et dont il a assuré la direction de 2011 à 2016.

Acteur.trice.s

Marcelo Arroyo

Marcelo Arroyo

Konrad

Diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada et détenteur d’un baccalauréat en art dramatique de l’UQAM, Marcelo Arroyo a travaillé au théâtre avec plusieurs metteurs en scène autant en français qu’en anglais et en espagnol, notamment avec Joël Beddows (Dom Juan), André Brassard (Elle), Micheline Chevrier (Pig Girl) et Monique Duceppe (La maison face au nord). Présent aussi au petit écran, le comédien d’origine chilienne est de la distribution de la télésérie Tactik pendant six saisons consécutives, et tout récemment, de District 31, Broken Trust et L’échappée. On pourra le voir prochainement dans Lac noir de Frédérik D’Amours et Motel Paradis de Sophie Deraspe. Marcelo Arroyo se produit pour la quatrième fois au théâtre Prospero, là où tout a commencé pour lui.

Catherine De Léan

Catherine De Léan

Bettina

Diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, en 2005, Catherine De Léan a rapidement fait sa marque au cinéma où elle décroche les premiers rôles dans les films de Stéphane Lapointe, de Carole Laure et d’Anne Émond. Grâce au cinéma, elle traverse les frontières, notamment avec Le fils de Jean du réalisateur français Philippe Lioret. Sa connaissance de l’allemand, conjuguée à son amour pour Berlin, l’amène en Allemagne, où elle participe à plusieurs productions en langue allemande, notamment à Schlussmacher de Matthias Schweighöffer. Au petit écran, l’actrice se joint aux distributions des séries Sophie Paquin, CA et Mémoires vives. Pour une troisième année, elle joue le rôle de la brillante avocate Véronique Lenoir dans la populaire série District 31.

Catherine De Léan est détentrice d’un baccalauréat en études françaises (2002). La littérature n’a jamais cessé d’être au cœur de ses passions. Après avoir été l’interprète de la lecture spectacle de La Femme qui fuit, en 2017, elle porte à la scène son roman fétiche, L’avalée des avalés de Réjean Ducharme, présenté à Québec en 2018. En 2021-2022, elle signe la mise en scène et l’adaptation de La fin de l’homme rouge de Svetlana Alexievitch. La pièce est à l’affiche du théâtre Prospero, dans le cadre du Festival international de la littérature, en septembre 2021. Catherine est également des pièces Oleanna de David Mamet, aux côtés de Raymond Cloutier en tournée au Québec à l’automne 2021, et Le solstice d’hiver de Schimmelpfenning, sous la direction de Joël Beddows, à l’affiche du théâtre Prospero, en janvier 2022.

Gregory Hlady

Gregory Hlady

Rudolph

Gregory Hlady est diplômé des Instituts théâtraux de Kiev en interprétation et de Moscou en mise en scène. Élève, puis acteur fétiche d’Anatoly Vassiliev, il commence sa carrière en Europe en interprétant des rôles majeurs dans les pièces suivantes : Cyrano de Bergerac, Six personnages en quête d’auteur, Caligula, Ce soir on improvise, Les démons, L’idiot, Oncle Vania, Mozart et Salieri, Eugène Onéguine. Poussé par une intarissable soif de création, Gregory cumule les mises en scène, parmi lesquelles Urlicht (Vienne), L’invitation au supplice (ENT, Montréal), L’ange de feu (Roumanie) et Hysteria (Ukraine). Avec le Groupe de la Veillée, il signe Le retour (Pinter), qui remporte le Prix de la critique pour la meilleure mise en scène (1992), Amerika (Kafka), Le roi se meurt (Ionesco), Cœur de chien (Boulgakov), La noce (Brecht), La danse de mort (Strindberg) et Le joueur (Dostoïevski). Homme de théâtre, il incarne aussi plus d’une cinquantaine de rôles au cinéma et à la télévision en Europe et au Canada. À Montréal, on a pu le voir, entre autres, au théâtre dans Électre (B.Haentjens), Intérieur (D. Marleau), Un tramway nommé désir (S. Marine) ; au cinéma, dans Le Marais (Kim Nguyen), La face cachée de la Lune (Robert Lepage), Délivrez-moi (D. Chouinard), X-Men ; et à la télévision, dans 19-2 et District 31, entre autres.

Benoit Mauffette

Benoit Mauffette

Albert

Au théâtre, Benoit Mauffette a fait ses classes sous la direction de Normand Chouinard dans la pièce Vive la mariée ! (Théâtre des Tournesols) et dans des aventures théâtrales comme Les Troyennes (Théâtre Point d’orgue), Walk the talk in Griffintown (du collectif berlinois Turbo Pascal) et Meinkopf, un spectacle solo créé en collaboration avec Pierre-Yves Cardinal, qui a connu un franc succès au Festival Fringe, en 2010. Dans la pièce Tout ce qui tombe de Véronique Côté (Théâtre d’Aujourd’hui, Théâtre du Trident), mise en scène par Frédéric Dubois, il joue Moritz et s’exprime entièrement en allemand, tout comme dans le rôle du Commandant, dans le long métrage Cyclotron, d’Olivier Asselin. Au Théâtre du Rideau Vert, il fait partie de la distribution de Vol au-dessus d’un nid de coucou, mise en scène par Michel Monty, et aux Écuries, de la pièce éclatée La vague parfaite, un opéra-surf créé par le Théâtre du Futur. À la Licorne, il a défendu François aux côtés d’Yves Jacques, dans la création Je suis mixte, écrite et mise en scène par Mathieu Quesnel. À la télévision, il a interprété Éric dans la populaire série Tranches de vie à TVA. Il a interpreté avec brio le rôle de François dans Les Simone, dirigé par Ricardo Trogi, ainsi que celui de Julien dans Mémoires vives, en plus de ses apparitions dans District 31, Unité 9, Malenfant et Les invisibles. En 2021, on pouvait le voir personnifier différents personnages dans Drôles de Véronic à TVA et il sera de la distribution du prochain long métrage de Lawrence Côté-Collins, Deux par quatre.

Louise Naubert

Louise Naubert

Corinna

Comédienne et musicienne de formation, Louise Naubert a interprété plus d’une soixantaine de rôles au théâtre et a eu le bonheur de travailler notamment sous la direction de Denis Marleau, André Brassard, Denise Filiatrault, Kelly Robinson et Diana Leblanc. Pour le Théâtre la Tangente, compagnie de création à Toronto, elle signe l’adaptation théâtrale et la mise en scène du récit poétique Les cascadeurs de l’amour de Patrice Desbiens (masque de la Production franco- canadienne, en 2000), l’adaptation théâtrale et mise en scène de Comment on dit ça « t’es mort» en anglais ? de Claude Guilmain et de Requiem pour un trompettiste (mouture 2012). Elle collabore au développement et à la mise en scène de LiImplorante et d’Americandream.ca – la trilogie. Directrice artistique du Théâtre la Tangente depuis l’automne 2007, elle est lauréate du Prix John Hirsch de mise en scène 2011 du Conseil des arts de l’Ontario.

Collaborateur.trice.s

Beatriz Arevalo

Beatriz Arevalo

Costumes

Après avoir reçu son diplôme de designer de mode de la Fondation Armando Alvares Penteado (FAAP) de São Paulo, Beatriz Arevalo s’envole pour l’Amérique du Nord. Pendant un an, elle a pu exprimer sa créativité et apprendre la réalité de l’organisation de grandes productions théâtrales et musicales au sein de la Cocoa Village Playhouse, à Cocoa Beach, en Floride. Avide d’apprendre, elle a profité de sa présence aux États-Unis pour passer quelques mois à l’Institut technologique de la mode (FIT) à New York. Depuis 2018, Beatriz traverse la ville de Toronto d’Est en Ouest puis d’Ouest en Est pour apporter sa contribution à des projets créatifs. Du théâtre à la production télévisuelle, en passant par divers courts métrages, elle aborde son travail de façon à faire découvrir aux spectateurs des visuels étonnants et justes. Solstice d’hiver marque ses débuts à Montréal.

Cédric Delorme-Bouchard

Cédric Delorme-Bouchard

Décor et accessoires

Concepteur lumière, scénographe et metteur en scène, Cédric Delorme- Bouchard a signé plus de 200 conceptions pour le théâtre, la danse et l’opéra dans plus d’une quinzaine de pays en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe et en Asie. On note sa collaboration récurrente avec des metteur.e.s en scène de renom montréalais.es, parmi lesquel.le.s Éric Jean, Philippe Cyr, Sylvain Bélanger, Angela Konrad, Florent Siaud, Michel-Maxime Legault, Alice Ronfard et Geoffrey Gaquère. En 2017, il fonde et assume la direction artistique de CHAMBRE NOIRE, une compagnie de création dont la mission est de produire des œuvres théâtrales où la lumière et la scénographie sont les médiums principaux du processus de création. À la direction de CHAMBRE NOIRE, il signera la mise en scène et la conception de Lamelles (Usine C, 2018, et Théâtre du Trillium, Ottawa, 2019), Dispositif (Tangente, 2019) et Le vaisseau-cœur (Salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal, 2019). Il est présentement metteur en scène en résidence à l’Usine C. Parallèlement à sa pratique de concepteur, Cédric a aussi été coach, maitre de stage et conférencier pour différents établissements d’enseignement, dont l’École nationale de théâtre du Canada, l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM, l’École supérieure de théâtre de l’UQAM, l’Université Concordia, l’École du Show Business ainsi que dans le cadre du programme Arts et lettres du Cégep de Brébeuf et du Cégep de Lanaudière à l’Assomption.

Nick Di Gaetano

Nick Di Gaetano

Environnement sonore

Nick Di Gaetano est un musicien et humoriste et se décrit comme un être humain polyvalent alias « Renaissance (hu)Man ». Il est récompensé par plusieurs prix Fringe et Rideau. En 2019, il remporte un prix Dora pour « meilleure interprétation d’un ensemble » avec le Théâtre français de Toronto. Ces conceptions sonores et compositions comprennent : Princesse de Personne (Théâtre La Catapulte), Les Z’Inspiré·e·s 8 : Infiniment éveillé·e·s et Les Zinspiré·e·s flambant 9 (Théâtre français de Toronto), Toronto, I Love You et La Grande Jatte (Bad Dog Comedy Theatre), Le concierge (DLT/Théâtre français de Toronto) et Unbridled Futurism (Makesndoes). Il est aujourd’hui établi à Smiths Falls, en Ontario.

William Durbau

William Durbau

Dramaturgie

Depuis 2014, William Durbau est associé à près de 20 spectacles en tant que dramaturge assistant à la mise en scène et régisseur. Il a collaboré avec de nombreux metteurs en scène, dont Angela Konrad, Cédric Delorme-Bouchard, Patrick R. Lacharité, Alexa-Jeanne Dubé et Jean-François Guilbault. Il a fait partie du comité éditorial du quatrième opus de la revue aparté | arts vivants, intitulé « Les temps collectifs » (2017). Il effectue actuellement un doctorat en communications à l’Université d’Ottawa, sous la direction de Kyle Conway. Pour sa recherche, intitulée « Faire du spectateur un joueur. Le jeu et la ludification comme moteurs des conjonctions de médiation artistiques : l’exemple du théâtre actuel et contemporain », il bénéficie de la bourse doctorale Joseph-Armand Bombardier du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH).

Alexandra Ghezzi

Alexandra Ghezzi

Assistance à la mise en scène

Alexandra Ghezzi est diplômée en chant du Conservatoire de musique de Montréal. Depuis sa sortie de l’école, elle a eu l’occasion de se produire en tant que chanteuse, comédienne et instrumentiste sur plusieurs scènes canadiennes au sein de différents projets et formations musicales. Artiste multidisciplinaire, passionnée de théâtre, elle poursuit sa carrière dans l’univers de l’écriture dramaturgique et la mise en scène depuis quelques années, parallèlement à son travail en musique.

Chantal Labonté

Chantal Labonté

Lumières

Originaire de Windsor en Ontario, Chantal Labonté est diplômée du Département de théâtre de l’Université d’Ottawa ainsi que du Programme de production de l’École nationale de théâtre du Canada. Depuis sa sortie de l’école, elle œuvre dans les domaines du théâtre, de la danse, de l’opéra, aussi bien en français qu’en anglais. Elle est aussi lauréate de deux prix RIDEAU pour la meilleure conception de l’année dans la région d’Ottawa-Gatineau avec les pièces On verra du Théâtre du Trillium (2016) et Les passants, une coproduction entre le GCTC et la Catapulte (2017). Chantal est également chargée de projet au Monastère. Elle participe aux tournées internationales de la Compagnie Marie Chouinard.

Coproducteurs

Le Théâtre français de Toronto

Direction artistique Karine Ricard

Le Théâtre français de Toronto (TfT) est une compagnie de répertoire et de création ouverte aux francophones et aux francophiles. Elle promeut la vitalité théâtrale et la représente auprès des diverses communautés et réseaux scolaires qu’elle dessert. Lieu de rassemblement où chacun s’y retrouve, la compagnie met à l’avant-scène des œuvres de qualité en proposant une programmation diversifiée et inclusive. Grâce à ses programmes, elle accompagne, encourage et stimule l’émergence artistique et le développement professionnel de son milieu. Elle participe ainsi activement à l’éducation et au rayonnement théâtral.

Le Groupe de la Veillée

Direction artistique Philippe Cyr

Depuis plusieurs années, la dramaturgie contemporaine est aux premières loges des créations de La Veillée. Nous aimons provoquer des rencontres avec des écritures nouvelles et singulières, traiter de thématiques qui touchent les enjeux majeurs et existentiels de notre monde. Amener les spectateurs à vivre des expériences qui peuvent étonner, parfois déstabiliser et surtout enrichir notre imaginaire. Oxygéner nos esprits—dépayser, bousculer un peu nos habitudes. Nos programmations se distinguent et peuvent présenter un enrichissement de l’offre théâtrale québécoise ; les écritures d’aujourd’hui sont souvent stimulantes pour les créateurs ; elles invitent ceux-ci à se lancer dans des formes inédites, des mises en espace hardies, audacieuses. Elles participent au renouvellement des rencontres avec les spectateurs. Ce monde—nous ne cherchons pas à le refléter toujours de manière réaliste sur nos scènes ; nous en montrons plutôt des images détournées, parfois poétiques. Un désir puissant nous anime de passer le réel dans le moulineur de l’intuition, de l’invention, dans la « profondeur » de nos obsessions créatives. Ainsi nous croyons que le théâtre peut emprunter tous les chemins qu’il souhaite pour témoigner du monde, tous ! Et c’est ainsi que nos scènes québécoises demeurent vivantes, effervescentes.

En images

Solstice d’hiver
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Solstice d’hiver

Maxyme G. Delisle